Des employés municipaux de Toronto ont commencé à ramasser les ordures qui jonchaient les rues et les parcs de la ville, vendredi, tandis que le débat se poursuivait derrière des portes closes quant au règlement définitif de la grève déclenchée il y a six semaines.

C'était au tour des conseillers municipaux de délibérer, vendredi, après que les cols blancs et bleus eurent accepté les ententes de principe cette semaine.

Même si les deux syndicats représentant 30 000 employés municipaux ont conclu des ententes, un certain nombre de conseillers ont laissé savoir qu'ils prévoyaient s'y opposer. Si le conseil municipal va de l'avant et refuse d'adopter l'accord, la Ville pourrait de nouveau être paralysée par le débrayage de ses employés.

Des conseillers municipaux reprochent au maire David Miller d'avoir cédé sur la question des congés de maladie non utilisés, en proposant une entente qui n'élimine pas entièrement la possibilité d'accumuler et de se faire rembourser les congés de maladie non utilisés au moment de la retraite.

Les bibliothèques, les terrains de golf et le traversier de Toronto Island ont notamment repris leurs activités, vendredi, et les autorités ont assuré que plus de 25 dépotoirs temporaires seraient vidés de leurs déchets d'ici dimanche soir.

Plusieurs autres services qui avaient été interrompus par la grève - dont la collecte des ordures ménagères et les services de garde - ne reprendront toutefois pas avant mardi. La réouverture des piscines et des camps de jour pendra encore plus de temps.

Quelque 24 000 travailleurs représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique ont quitté leur travail le 22 juin; environ 6000 autres sont restés à leur poste, considéré essentiel. Après six semaines de grève, les cols bleus et blancs ont annoncé la conclusion d'une entente de principe lundi.