L'implantation en périphérie de deux projets immobiliers d'envergure assurerait la relance de la station touristique du Mont-Orford, située en Estrie.

C'est ce qui ressort du rapport du Comité de parrainage mis sur pied par la MRC de Memphrémagog à la demande de Québec, et dont Le Devoir a obtenu copie.Le développement immobilier privé, plus modeste que celui proposé au moment du projet de privatisation d'une partie du parc national du Mont-Orford, serait le meilleur moyen de relancer la montagne estrienne, qui est «déficitaire» et dotée «d'installations vétustes» selon le rapport.

Les développements immobiliers seraient situés du côté ouest et sud de la montagne. Ils seraient proposés par l'ancien président directeur général de la station, André L'Espérance et l'entreprise Vertendre.

Un des projets propose la construction d'une cinquantaine de condos d'ici 2013 et dont le prix oscillerait entre 210 000 et 250 000 $. L'autre projet envisage la construction de 75 unités bâties sur une période de 15 à 20 ans.

Pour exister, les deux projets auraient besoin d'un «droit de passage» sur les terres publiques, car, selon le Comité, l'aménagement d'une liaison par des remontées mécaniques entre les projets et la montagne implique nécessairement la traversée du territoire du parc national du Mont-Orford.