La Conférence religieuse canadienne (CRC) s'inquiète de la traite des personnes qui pourrait survenir en marge des Jeux olympiques de Vancouver, l'an prochain.

La prostitution et l'exploitation sexuelle accompagnent souvent les grands événements sportifs et, même si rien n'indique pour l'instant qu'elles pourraient ternir les Jeux de Vancouver, la CRC souhaite une vigilance accrue.

L'organisme a lancé mardi à Ottawa une campagne de sensibilisation pancanadienne dans les écoles secondaires pour mettre les élèves en garde contre les exploitants, mais aussi les inviter à s'engager pour dénoncer cette pratique.

Selon Human Rights Watch, entre 700 000 et 4 millions de personnes, majoritairement des femmes et des enfants, seraient victimes du trafic humain chaque année.

David Park, du Centre national de coordination contre la traite de personnes de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), a indiqué qu'il n'y avait jusqu'à présent aucune preuve qu'un réseau de traite de personnes s'installait en prévision des Jeux de Vancouver. Il assure que la GRC est bien au fait du dossier et que des mesures pour combattre globalement cette activité criminelle sont mises de l'avant.

Lors de la Coupe du monde de football en Allemagne, en 2006, 40 000 femmes auraient été amenées au pays pour s'y prostituer, le temps du tournoi, selon les ONG locales.