Les articles du numéro d'aujourd'hui du quotidien montréalais The Gazette ne sont pas signés. Les journalistes utilisent ce moyen de pression pour protester contre l'arrêt des négociations en vue du renouvellement de leur convention collective. «À la table de négociation aujourd'hui (hier), l'employeur nous a dit qu'il ne voulait négocier sur aucune autre clause que celle de la juridiction du travail, explique Mona Leroux, présidente de la Montreal Newspaper Guild. La négociation a donc arrêté.» Mme Leroux souligne que le moyen de pression pourrait se poursuivre dans les prochains jours. En vertu d'un règlement interne, toutefois, les chroniqueurs sont tenus de signer leurs textes. La convention collective des employés de la Gazette est échue depuis juin dernier.