Deux ans et demi après l'échéance de leur convention collective, les policiers de la Ville de Montréal en sont arrivés à une entente de principe avec l'administration Coderre.

L'entente de principe couvre une période de 7 ans, du 1er janvier 2015 (la convention précédente était échue depuis lors) au 31 décembre 2021.

Cette entente de principe règle le litige sur le fonds de pension qui, en vertu de la loi 15, impose le partage moitié-moitié du coût des régimes de retraite municipaux. 

«Les parties ont travaillé très fort», avec «un esprit d'ouverture et une bonne foi», a dit le maire Denis Coderre sur Twitter. «Bravo pour ce dénouement positif !»

«Une entente négociée est la meilleure avenue possible pour l'avenir de nos relations de travail, a réagi par communiqué le président du comité exécutif de la Ville de Montréal, Pierre Desrochers. Ce règlement respecte la capacité de payer de nos contribuables et permet le rétablissement d'un climat de travail porteur d'avenir.»

Le contenu de l'entente de principe demeurera confidentiel jusqu'à ce qu'elle soit entérinée.

La Fraternité des policiers est donc restée prudente. Elle refuse toute entrevue sur la question et y est allée d'un communiqué de quelques lignes disant qu'«après d'intenses négociations, la Fraternité est très heureuse d'annoncer une entente de principe».

«La Fraternité estime qu'elle représente le fruit d'une négociation difficile, mais fructueuse entre les parties.» Les moyens de pression, annonce aussi la Fraternité, sont terminés et le mot d'ordre du retour à l'uniforme réglementaire a été donné.

Depuis 2014, les policiers du Service de police de la Ville de Montréal travaillaient en pantalon de camouflage, un moyen de pression qui a fait beaucoup jaser.