Lieutenant-général à la retraite, ancien sénateur et ancien commandant de la Mission des Nations unies pour l'assistance au Rwanda. Né aux Pays-Bas, il a passé la plus grande partie de sa vie à Montréal.

Votre premier ou votre plus beau souvenir de Montréal ?

J'étais en cinquième année. Mon école était dans Montréal-Est, entre la rue Notre-Dame et le fleuve. Un immense bateau de guerre est passé devant nous. J'ai été très impressionné par ce navire majestueux qui passait à côté de Montréal et amenait le monde à notre porte.

Que représente Montréal pour vous ?

J'ai beaucoup aimé l'année 1967. Cette année-là, Montréal est devenue une métropole internationale. Comme Washington ou Londres, qui sont des villes où des empires ont été créés, la métropole a eu fière allure à cette époque.

Quelle est la plus grande qualité et le plus grand défaut de Montréal ?

Montréal est une île. C'est à la fois sa plus grande qualité et son plus grand défaut. Une qualité, parce que Montréal est une ville bien définie, entourée d'eau, ça lui donne des airs de forteresse. Un défaut parce que Montréal est limitée par ses ponts.

Que souhaitez-vous à Montréal pour son 375e anniversaire?

Je pense que Montréal devrait redorer son blason à l'international. Pour le faire, il fait que le maire Denis Coderre travaille avec les premiers ministres du Québec et du Canada afin de redonner à Montréal son air de puissance. Montréal peut être une ville avec une âme, qui projette de la puissance et avec un caractère francophone. Montréal a plus de potentiel que Paris pour jouer ce rôle. C'est une ville plus progressiste, plus dynamique.

- propos recueillis par Laura-Julie Perreault