La Ville de Montréal a connu une année record en 2016 relativement aux investissements effectués dans les infrastructures, soit 1,2 milliard de dollars, en hausse de 25 % par rapport à l'année précédente.

C'est ce que révèlent notamment les états financiers rendus publics mercredi matin. Ce type d'investissement vise au maintien, à la réhabilitation et au développement des infrastructures municipales.

Depuis l'entrée en vigueur du Programme montréalais d'immobilisation à (PMI) pour la période 2015-2024, la valeur des réalisations a augmenté de 59 % sur trois ans. Ce sont principalement les infrastructures souterraines qui ont obtenu la part du lion, en progression de 42 %.

« Un des objectifs de notre administration était d'augmenter la proportion des investissements réalisés. Les résultats d'aujourd'hui sont le reflet de cet engagement-là », a indiqué le président du comité exécutif, Pierre Desrochers

Globalement, la Ville de Montréal a dégagé un surplus de 139,1 millions pour l'année fiscale terminée le 31 décembre dernier. La Ville centre a généré des surplus de 106,9 millions, comparativement à 58,5 millions provenant des arrondissements et un déficit de 26,3 millions de l'agglomération.

M. Desrochers a souligné la bonne santé financière de Montréal dont les revenus provenant des taxes foncières sont en hausse. Selon M. Desrochers, cela s'explique par la « vitalité immobilière ».

La chef de Projet Montréal, Valérie Plante, y voit surtout un fardeau tout aussi important sur les épaules des contribuables montréalais puisque les taxes représentent 68 % des revenus de 2016. Mme Plante plaide en faveur d'une diversification des revenus municipaux.

Du côté des constats d'infraction émis par les policiers et les agents de stationnement, ils sont en baisse de 18,8 millions par rapport à 2015. La surveillance policière aux abords des très nombreux chantiers de construction pourrait expliquer cette situation, selon le président du comité exécutif, qui a rappelé que Montréal est en discussion avec le syndicat des policiers sur la possibilité de recourir à des civils pour faire ce travail.