Le chef de l'opposition de Montréal, Luc Ferrandez, dénonce la gestion des chantiers de la métropole. Déçu des résultats observés dans la réfection de la rue Peel, il s'inquiète des importants travaux prévus l'an prochain sur Ste-Catherine.

Projet Montréal a effectué une visite ce matin du chantier sur la rue Peel. Plusieurs commerçants se plaignent d'encaisser des pertes de 30% à 40% de leur chiffre d'affaires en raison des mesures de mitigation insuffisantes.

Luc Ferrandez ne se dit particulièrement pas impressionné par les affiches indiquant aux passants que les commerces sont ouverts durant les travaux. «Elles sont derrière les grillages, alors on ne les voit pas», dit-il.

Le propriétaire du Café Vasco de Gama, Jorge Ferrera, affirme d'ailleurs avoir perdu les touristes de sa clientèle puisque ceux-ci n'osent plus s'aventurer sur Peel. «Qui a le goût de manger avec le bruit du chantier?»

Ironiquement, Montréal a permis au restaurant d'aménager quelques tables en terrasses, mais bien peu s'y assoient en raison du bruit du chantier. M. Ferrera dit penser à fournir des bouchons aux rares braves qui osent manger sur sa terrasse improvisée.

Maître d'hôtel au restaurant Ferreira, Julie Poirier déplore que le chantier commence à s'animer à 12:30... en pleine heure du repas.