Montréal devra probablement attendre à l'automne pour le dépôt du projet de loi qui vise à reconnaître son statut de métropole au Québec.

Pour le ministre des Affaires municipales, Pierre Moreau, alors que Québec a procédé rapidement pour obtenir un projet de loi sur son statut de capitale, le maire de Montréal, Denis Coderre, a réclamé plus de temps pour procéder à une plus large consultation.

Un dépôt à l'Assemblée nationale avant l'ajournement de juin n'est pas impossible, mais paraît peu probable - au printemps la Chambre ajourne trois semaine pour la relâche et Pâques, et le budget mobilise passablement d'heures de débat.

La Ville de Montréal paraît souhaiter l'abolition de plusieurs obligations qui lui sont imposées pour obtenir l'aval de Québec avant de faire un geste. On peut penser que la métropole voudrait avoir plus de latitude concernant les schémas d'aménagement ou les emprunts. Québec avait déjà fait adopter une loi «habilitante» pour Montréal en 2008, mais l'administration de Gérald Tremblay n'avait guère profité de la latitude qu'on lui avait conférée, inspiré de ce qui s'était fait juste avant pour Toronto.

Finalement, le produit d'une taxe spéciale sur l'immatriculation des véhicules (SIV) perçue par la Société de l'assurance automobile est retourné à la Ville pour le financement de la STM. Aussi, on avait accordé le droit de taxer les places de stationnement au centre-ville pour inciter ceux qui y travaillent à utiliser les transports en commun.