Avec le maire Denis Coderre en tête, la plupart des élus de Montréal s'agripperont ou se cacheront carrément sous leurs bureaux, demain, à 10h16 précises. Le temps d'une minute. Ou plutôt le temps de simuler un tremblement de terre qui secouerait toute la province.

Cette année, 67 251 citoyens de la métropole se sont inscrits à la Grande Secousse du Québec, dont 5761 au sein de la Ville de Montréal. Les étudiants et professeurs des collèges et universités seront les plus nombreux à se protéger d'un prétendu séisme à grande échelle, avec 53 000 inscriptions.

Anie Samson, vice-présidente du comité exécutif à la Ville de Montréal, a précisé que ce sera l'occasion pour l'administration municipale de faire la promotion d'une trousse de survie de 72 heures en cas de tremblement de terre. «Nous ne sommes pas en Californie, mais ça peut nous arriver, a-t-elle rappelé. Il faut participer à l'exercice en s'agrippant ou en se cachant sous son bureau», a-t-elle lancé aux membres de l'exécutif réunis en conseil comme tous les mercredis matins.

Au Québec, près de 150 000 personnes se sont inscrites à l'évènement, la plupart du milieu de l'enseignement. La région de la métropole compte le plus grand nombre de participants, avec 67 251 inscriptions. Seulement dix participants de la sécurité civile se sont inscrits sur le site «grandesecousse.org». L'an dernier, à travers la planète, près de 25 millions de personnes ont pris part à l'évènement selon le Bureau d'assurance Canada, qui chapeaute le «séisme» au pays.