Après analyse du matériel saisi lors de sa perquisition de novembre dernier, l'Escouade de protection de l'intégrité municipale (EPIM) a déterminé qu'il n'y a finalement aucune preuve d'irrégularité chez Stationnement de Montréal, l'organisme qui gère les horodateurs de la Ville.

«L'EPIM a informé, par voie de lettre, la direction de Stationnement de Montréal que son dossier est maintenant clos et qu'à la suite de l'enquête, aucune irrégularité n'a été découverte», a annoncé la société dans un communiqué. La nouvelle a été confirmée par l'Unité permanente anticorruption, à laquelle l'EPIM a été intégrée l'an dernier.

«On est très contents, ça fait notre journée et même notre semaine ! On se doutait bien que ça finirait comme ça, mais c'est toujours énervant pour les employés ce genre d'affaires», a commenté le porte-parole de Stationnement de Montréal, Pierre Lalumière, lorsque joint par La Presse.

Le 27 novembre, l'escouade policière avait perquisitionné les bureaux de l'organisme dans le cadre d'une enquête sur le fonctionnement de Stationnement de Montréal, une filiale de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain créée en 1995 pour gérer les horodateurs sur rue et l'ensemble des stationnements municipaux.

En 2012, sur des revenus de parcomètres de 60,2 millions de dollars, la société a versé 44,4 millions de dollars à la Ville de Montréal.

L'enquête qui vient d'être fermée n'avait aucun lien avec l'arrestation d'une poignée d'employés pour vols des recettes d'horodateurs, l'an dernier, un dossier qui avait été mené par une autre unité policière.