Alain Marcoux, le nouveau directeur général de Montréal qui entrera en fonction mardi prochain, s'est vu octroyer un salaire annuel de 315 000 $. Le comité exécutif en a décidé ainsi mercredi dernier, dans une décision prise à huis clos qui a été rendue publique vendredi après-midi.

En outre, M. Marcoux, 68 ans, hérite d'un mandat de huit ans. Il gagnera sensiblement le même salaire que son prédécesseur, Guy Hébert, soit 313 000 $. On note dans le sommaire décisionnel que cet emploi «n'est pas couvert par le plan d'évaluation des emplois cadres et n'est donc pas inclus dans la structure de rémunération en découlant».

Le prochain premier fonctionnaire de Montréal a oeuvré comme directeur général de la Ville de Québec depuis 2006, où il gagnait 218 750 $. Il avait auparavant occupé des fonctions similaires à la Ville de Sainte-Foy entre 1991 et 2001, et a été ministre des Travaux publics, du Revenu et des Affaires municipales sous René Lévesque.

Son embauche par Denis Coderre a été confirmée publiquement le 26 novembre dernier. À Montréal, M. Marcoux hérite d'un poste qui a connu son lot de turbulences, alors que 10 directeurs généraux se sont succédé depuis 2001. La controverse la plus récente a entraîné la démission en mars dernier de Guy Hébert, accusé d'ingérence dans l'administration du Service de police de la Ville de Montréal. Il a été remplacé par le directeur des finances, Robert Lamontagne, qui a quitté temporairement ses fonctions fin septembre pour une chirurgie de greffe.

C'est Serge Lamontagne, directeur du Service de la concertation des arrondissements et des ressources matérielles, qui a assumé l'intérim. Il a démissionné à la mi-novembre lorsqu'il a été embauché comme directeur général à Laval.