À sa première comparution, ce matin, à la suite des accusations portées contre lui, Éric Salvail n'était pas présent au palais de justice de Montréal.

Le producteur et animateur de 49 ans n'avait pas à se présenter en personne pour répondre des accusations d'agression sexuelle, de harcèlement criminel et de séquestration portées contre lui.

Il était représenté par Me Michel Massicotte, avocat émérite. Il n'avait pas à enregistrer officiellement de plaidoyer devant le juge, à cette étape du processus, mais Me Massicotte a tout de même mentionné que son client avait l'intention de plaider non coupable.

Il a aussi informé le juge, Jean-Jacques Gagné, qu'il avait l'intention de demander accès à des éléments additionnels de la preuve contre son client.

Éric Salvail a été arrêté le 15 janvier dernier, pour des gestes criminels qu'il aurait posés à l'endroit d'une seule victime, en 1993, alors qu'il était au début de la vingtaine.

La procureure de la Couronne, Me Amélie Rivard, a indiqué que M. Salvail devait respecter certaines conditions, notamment de ne pas communiquer avec sa présumée victime. Il a cependant toujours le droit de voyager à l'extérieur du pays.

Son dossier reviendra en cour le 27 mars pour la suite des procédures.

La Presse avait rapporté en octobre 2017 plusieurs allégations d'inconduites sexuelles à l'endroit d'Éric Salvail. Onze personnes - des hommes et des femmes - ont raconté avoir subi des inconduites de la part de l'animateur, ou en avoir été témoins.

Le populaire animateur avait par la suite annoncé qu'il prenait une « pause professionnelle ».

Photo PATRICK SANFAÇON, la presse

La procureure de la Couronne, Me Amélie Rivard.