Le procès pour terrorisme des Montréalais El Mahdi Jamali et Sabrine Djermane durera d'un à deux mois de plus que les dix semaines initialement prévues.

Le juge Marc David de la Cour supérieure en a fait l'annonce aujourd'hui aux membres du jury, dont le mandat devait initialement prendre fin la semaine dernière.

Le procès a débuté le 12 septembre.

«Je suis sûr que c'est un choc pour vous», a dit le juge, après avoir expliqué aux 12 jurés qu'il n'avait «pas de bonnes nouvelles» pour eux. «Le procès ne pourra pas être complété dans les délais annoncés.»

Initialement, la date de fin des procédures avait été fixée au 10 novembre, avant d'être repoussée de quelques semaines lorsque les parties se sont rendu compte qu'ils ne termineraient pas dans les temps.

Aujourd'hui, c'est un report majeur que le tribunal a annoncé. «Dans le meilleur des scénarios, on prévoit la fin des procédures pour le 22 décembre», a annoncé le juge David, qui prévient que le procès pourrait toutefois durer jusqu'à la fin janvier.

Le jury n'a pas siégé cette semaine. Le juge a expliqué avoir été saisi de deux requêtes de la part des avocats au dossier qui sont actuellement plaidées devant lui et dont il n'a pas terminé l'audition.

Les avocats de Sabrine Djermane et El Mahni Jamali n'ont pas encore officiellement annoncé s'ils offriront une défense.

Viendront ensuite les plaidoiries des parties, les instructions au jury, suivies de leurs délibérations.

Le couple est accusé d'avoir tenté de quitter le Canada en vue de commettre un acte terroriste à l'étranger, d'avoir été en possession d'une substance explosive dans un but criminel, d'avoir facilité un acte terroriste et d'avoir commis un acte au profit ou sous la direction d'un groupe terroriste.