Randy Tshilumba, accusé d'avoir tué avec préméditation une jeune employée dans un Maxi de Saint-Michel, en avril dernier, subira son procès à partir du 5 septembre, et possiblement même un peu avant.

C'est ce qui se dégage de l'audience qui s'est tenue jeudi matin, devant le juge coordonnateur de la Cour supérieure, Marc David. La séance avait pour but de fixer la date pour la suite des procédures. L'avocat de la défense Philippe Larochelle souhaitait commencer le procès vers la fin d'août, parce qu'il doit officier dans un autre procès un peu plus tard à l'automne. Le juge a indiqué que c'était difficile, car «la structure n'est pas faite pour commencer un procès en été.» Il a donc fixé le procès au 5 septembre, mais il s'est engagé à essayer de trouver un juge volontaire qui accepterait de débuter le procès le 28 août. 

Il s'agit d'un procès devant juge et jury. Il est à noter qu'il n'y a pas eu d'enquête préliminaire dans cette affaire, ce qui est plutôt rare dans un cas de meurtre. Me Catherine Perreault, qui agit comme procureure de la Couronne dans cette affaire, estime que ce n'est pas si inhabituel. «De plus en plus, on tente d'avoir une approche de collaboration. Parfois lorsque les enjeux ne sont pas pertinents aux fins d'une enquête préliminaire, on tente de faire avancer les choses le plus rapidement possible», a-t-elle dit.

Les faits dans cette triste affaire sont survenus dans la soirée du 10 avril 2016, dans l'épicerie Maxi située au 8305 Avenue Papineau. La victime, Clémence Beaulieu-Patry, une étudiante de 20 ans, a été tuée à coups de couteau dans la section des vêtements où elle travaillait. Elle et l'accusé avaient fréquenté la même école secondaire. L'état mental du jeune accusé pourrait être un enjeu lors du procès. La rémunération d'un expert psychiatre a été évoquée devant le juge, jeudi.