L'écrivain Maxime Roussy ne s'est pas présenté pour la suite de son procès pour crimes sexuels, hier, à Montréal. Son avocate, Valentina Corsetti, a informé la Cour qu'il était à l'hôpital en raison d'un malaise.

Le procès a donc été suspendu pour la journée. Le procès, qui se déroule par à-coups depuis le mois de mars, devait se tenir toute la semaine. Mais avec cet imprévu, la suspension pourrait durer plus longtemps.

M. Roussy a connu un grand succès en littérature jeunesse, avec ses séries Pakkal et Le blogue de Namasté. L'homme de 40 ans est accusé de leurre et crimes sexuels à l'endroit d'une adolescente qui était aussi une fan. Les faits se seraient produits entre juillet 2006 et juillet 2010, alors que la jeune fille avait entre 12 et 16 ans. Selon le témoignage de celle-ci, Roussy l'a entraînée dans une sexualité très « hard » teintée de sadomasochisme.

Dans cette affaire, la Couronne a fini de présenter sa preuve, et on en est maintenant à la preuve de la défense. M. Roussy ne témoigne pas lui-même, mais il présente un témoin, un expert en informatique. Celui-ci a expliqué qu'il était possible que la victime alléguée ait falsifié les courriels échangés avec M. Roussy. Mais cette possibilité a été mise à mal en contre-interrogatoire, mardi.