Dennis Oland, reconnu coupable du meurtre non prémédité de son père au Nouveau-Brunswick, porte en appel le verdict prononcé en décembre.

Ses avocats soutiennent que le juge de première instance a commis plusieurs erreurs dans son adresse aux jurés, et qu'il n'aurait pas dû admettre en preuve certains éléments, dont des relevés téléphoniques et les résultats de l'expertise scientifique menée sur le blouson brun de l'inculpé.

La défense soutient aussi que lors de sa plaidoirie finale, le procureur de la Couronne a avancé des thèses qu'il n'avait pas accréditées lors du contre-interrogatoire de l'accusé.

Le cadavre ensanglanté de l'homme d'affaires Richard Oland avait été découvert dans son bureau de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick, le 7 juillet 2011. La victime avait reçu 45 coups portés par un objet contondant et tranchant à la tête, au cou et aux mains, mais les enquêteurs n'ont jamais retrouvé l'arme du crime.

Au cours du procès, la Couronne a mis l'accent sur les possibles mobiles du crime, notamment les ennuis financiers de Dennis Oland et le fait qu'il était au courant de la liaison extraconjugale entretenue par son père.

Les avocats de M. Oland demandent aussi que leur client soit libéré en attendant la suite des procédures en appel. Ils plaideront cette requête le 12 février, au lendemain des observations sur la peine à imposer à Dennis Oland.