Stephen Harper refuse d'expliquer ce qu'un de ses employés faisait au procès de Mike Duffy, mardi, alors qu'un de ses ex-employés était à la barre des témoins.

Le témoin, au procès Duffy, mardi, était Chris Woodcock, directeur à la gestion des enjeux au bureau du premier ministre Harper au moment de l'aventure Duffy. La présence, parmi les spectateurs du procès, de l'actuel directeur à la gestion des enjeux au bureau du premier ministre, Nick Koolsbergen, a donc été remarquée.

Mercredi matin, au point de presse quotidien de la campagne conservatrice, une journaliste a demandé à M. Harper s'il avait envoyé son employé actuel pour donner des instructions à son ex-employé, affirmant qu'on avait vu les deux hommes se parler pendant une pause.

M. Harper a préféré répéter qu'il ne commente pas l'affaire parce qu'elle est devant les tribunaux.

Mike Duffy, un sénateur aujourd'hui expulsé du caucus conservateur, doit répondre à des accusations de fraude pour son utilisation des fonds alloués par le Sénat. L'ancien chef de cabinet de M. Harper, Nigel Wright, a remboursé de sa poche 90 000$ des dépenses du sénateur.

Le procès, qui se déroule au Palais de justice d'Ottawa, a été ajourné mardi jusqu'au 18 novembre. Les révélations au procès ont alimenté des questions fort embarrassantes pour la campagne conservatrice, ces derniers jours. L'ajournement devrait donc donner un répit à M. Harper.

Le chef conservateur était à Lancaster, en Ontario, mercredi matin, où il a promis d'améliorer l'accès à internet par large bande dans les communautés rurales.