Merouane Ghalmi, ce jeune homme soupçonné de flirter avec le terrorisme et qui porte un bracelet électronique depuis le mois de mars, a été arrêté pour bris de condition, soit celle d'avoir accédé à du matériel ou contenu terroriste.

L'homme de 22 ans a comparu détenu vendredi après-midi au palais de justice de Montréal. 

La procureure de la Couronne Lyne Décarie s'est opposée à sa remise en liberté, si bien qu'il restera détenu au moins pour la fin de semaine. Son enquête sous cautionnement a été fixée à lundi.

Les faits qui lui sont reprochés se seraient produits entre le 3 avril et le 5 mai dernier.

Ghalmi, un ex-adepte du kick-boxing, n'avait jamais été accusé auparavant, mais la GRC l'avait ciblé parce qu'elle avait des raisons de croire qu'il pourrait s'adonner à un acte terroriste. Le jeune homme avait été contraint de se présenter au palais de justice pour signer un engagement à garder la paix.

Il avait accepté de porter un bracelet électronique qui retrace ses déplacements. Il avait en outre accepté de se soumettre à de nombreuses conditions, dont : ne pas entrer en contact avec un groupe terroriste, ne pas entrer en contact via les réseaux sociaux avec quelqu'un en Syrie, ne pas avoir de téléphone cellulaire et ne pas en utiliser, donner accès aux policiers à tous ses appareils électroniques et fournir son mot de passe au besoin, ne pas visiter des sites web liés au terrorisme ou véhiculant des idées extrémistes, rendre son passeport et ne pas en demander un nouveau de n'importe quelle nationalité, se présenter à un poste de police chaque semaine.