Si tous les «si» se règlent, Richard Henry Bain pourrait s'être trouvé un avocat en la personne de Me Alan Guttman.

L'avocat de la défense Guttman est intéressé à prendre la cause de celui qui est accusé de meurtre et tentatives de meurtre en lien avec l'attentat mortel du Metropolis, survenu le 4 septembre 2012. Mais il y a des choses à régler avant de dire que c'est chose faite.

Le plus grand «si» concerne les honoraires de Me Guttman. On sait que M. Bain n'est pas admissible à l'aide juridique, car il reçoit une pension de plus de 30 000 $ par année, et qu'il a une propriété. M. Bain soutenait toutefois qu'il n'avait pas les moyens de payer un avocat pour son procès. L'an dernier, une solution avait été trouvée à ce problème: l'État allait consentir un prêt pour les honoraires de l'avocat de M. Bain, mais celui-ci devrait rembourser avec la vente de sa propriété. Finalement, M. Bain a congédié l'avocat qui avait négocié cette entente (Me Jean-Marc Tremblay), pour en prendre un autre Me Marcel Guérin, qui ne voulait pas de cette entente. Mais voilà, en septembre dernier, Me Guérin a demandé et obtenu de se retirer du dossier, au motif que le lien de confiance était brisé avec son client.

On revient donc à la case départ avec Me Guttman. «J'ai parlé plusieurs fois à M. Bain au cours des derniers jours», a indiqué Me Guttman, mardi matin, depuis la Floride où il se trouve actuellement. À son retour, l'avocat compte présenter une requête Robowtham pour que ses honoraires soient payés. Si cet aspect se règle, l'avocat devra prendre connaissance du dossier. «Et je sais qu'une évaluation sur la responsabilité criminelle de M. Bain a été demandée par le juge. Je dois attendre le résultat, a signalé Me Guttman.

La date du procès de M. Bain n'est évidemment pas fixée encore.