Un ancien technicien d'un hôpital d'Ottawa, Misbahuddin Ahmed, a été reconnu coupable de deux accusations liées au terrorisme, mais a été acquitté d'un troisième crime plus grave.

Ahmed a ainsi été reconnu coupable de complot en vue de faciliter un acte terroriste et de participation aux activités d'un groupe terroriste.

L'homme de 30 ans a cependant été reconnu non coupable de possession d'explosifs dans le but de causer des blessures.

Le jury a livré son verdict, vendredi, après deux jours de délibérations.

Ahmed est passible d'une peine maximale de 14 ans de prison. L'accusation de possession d'explosifs aurait pu lui valoir la prison à vie. Il connaîtra sa sentence le 15 septembre.

L'homme et deux acolytes ont été accusés à la suite d'une opération de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) baptisée «projet Samossa».

La Couronne a soutenu que les trois hommes avaient accepté de recueillir de l'argent, de suivre des formations paramilitaires, de fabriquer et d'utiliser des explosifs et de repérer des cibles potentielles au Canada.

Pendant les sept mois de l'opération, les agents de la GRC ont intercepté des courriels et des appels, en plus de surveiller les domiciles des accusés.

L'un d'entre eux, Khurram Syed Sher, a subi son procès pour complot plus tôt cette année. Avant son arrestation en août 2010, il était pathologiste à l'hôpital St. Thomas, en Ontario. Son verdict devrait être connu plus tard.

L'identité du troisième présumé comploteur est frappée d'un interdit de publication.