Le jeune homme de 18 ans qui a été arrêté samedi au centre-ville de Montréal alors que se déroulait à la résidence de ses parents, où il vivait, une opération policière d'envergure afin de neutraliser des engins explosifs, dans l'arrondissement Ahuntsic-Cartierville, fait face à quatre chefs d'accusation pour possession de matériels explosifs.

Jordi Antunes Barros a comparu le temps de quelques secondes, cet après-midi, au palais de justice de Montréal. La Couronne s'est opposée à sa remise en liberté. Le regard furtif, il n'a regardé la salle que quelques secondes, avant de se tourner vers son avocate, Me Valérie Rivest. 

« [Mon client] rencontrera demain matin un spécialiste d'urgence psychosociale pour voir s'il souffre de troubles mentaux. La prochaine étape est l'enquête sur remise en liberté. On prendra le temps d'analyser la preuve avec lui », a-t-elle indiqué, précisant que son client n'avait pas d'antécédents judiciaires.

Samedi matin, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a été appelé par un proche de M. Barros afin de se rendre au triplex où vit la famille, sur la rue Robertine-Barry. Sur place, ils ont trouvé 19 engins explosifs. 

L'opération, qui a duré plus de 15 heures, a nécessité le déploiement du groupe d'intervention tactique et l'évacuation d'une partie du secteur.