Le Canadien détenu en Hongrie a été libéré aujourd'hui, vers 17h, heure locale. Les accusations de violence envers un policier et d'assaut continuent toutefois de peser sur Adrien Beauduin, confirme son avocate.

« Jusqu'à présent, on ne trouve aucune preuve de ce que la police avance. On collecte les éléments pouvant prouver qu'Adrien n'a pas été violent du tout », a affirmé Me Nehéz-Posony, l'avocate de l'étudiant au doctorat en études de genre à l'Université d'Europe centrale (CEU), à Budapest.  

« Dans le pire des cas, sa peine pourrait être de deux à huit ans de prison », craint Charlotte Beauduin, la soeur d'Adrien après un entretien avec l'avocate chargée du dossier. Lorsque son frère a été emprisonné, Charlotte s'est inquiétée rapidement puisqu'aucune autorité du Canada ou de la Belgique présents sur place ne réussissait à intervenir auprès d'Adrien, possédant les deux nationalités. Elle mentionne qu'elle ne peut en aucun cas s'imaginer son frère faire usage de violence, comme on le lui reproche.  

Adrien Beauduin a été arrêté le 12 décembre dernier alors qu'il participait à une manifestation devant le parlement de Budapest. Il s'opposait à l'adoption de nouvelles lois amoindrissant les conditions de travail des travailleurs hongrois les plus précaires.