Les deux pilotes impliqués dans une collision aérienne survenue il y a un an et demi au-dessus de Saint-Bruno-de-Montarville, en Montérégie, n'ont pas respecté les restrictions d'altitude.

Ce constat figure dans un rapport publié mercredi par le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST).

Selon ce rapport, les deux pilotes ont dévié des restrictions d'altitude transmises par le contrôle de la circulation aérienne juste avant d'entrer en collision. Aucun des pilotes n'a vu l'autre aéronef à temps pour éviter l'accident.

La collision entre ces deux avions d'une école de pilotage s'est produite en début d'après-midi, le 17 mars 2017, alors qu'un pilote titulaire d'une licence était aux commandes d'un Cessna 152. Il suivait une formation en aviation commerciale chez Cargair Ltée et rentrait à l'aéroport de Montréal/Saint-Hubert à la fin d'un vol d'entraînement.

Au même moment, un élève-pilote de Cargair Ltée, aux commandes d'un C Cessna 152 quittait l'aéroport pour un vol d'entraînement.

Les deux aéronefs sont entrés en collision au-dessus du centre commercial Promenades Saint-Bruno à proximité de l'aéroport. Très endommagé, l'un des appareils a percuté le toit du centre commercial et son pilote a subi des blessures graves. L'autre avion s'est écrasé dans le stationnement et a été détruit et son pilote est décédé.

La langue maternelle des deux pilotes n'était ni le français ni l'anglais. Toutefois, leurs compétences en anglais avaient été jugées fonctionnelles. Leur maîtrise de l'anglais était conforme au niveau fonctionnel minimal de compétences linguistiques acceptable, et reconnu à l'international, pour les communications aéronautiques par radiotéléphonie.