Un jeune père de Sherbrooke a plaidé non coupable, vendredi, à une accusation de voies de fait graves parce qu'il aurait secoué son bébé de six semaines.

L'homme de 19 ans a été remis en liberté sous promesse de comparaître et moyennant plusieurs conditions, dont celle de ne pas entrer en contact avec son enfant.

Le poupon, dont la vie ne serait pas en danger, gardera probablement des séquelles permanentes du mauvais traitement qu'il a subi.

« L'enfant présente des hématomes au cerveau et pourrait perdre la vue. Il est encore trop tôt pour connaître toutes les séquelles associées au traumatisme que l'enfant pourrait avoir subi », a expliqué le lieutenant Alexandre Provencher du SPS à La Tribune.

Le père avait été arrêté jeudi après que le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS) eut informé la police que le bébé admis plus tôt cette semaine présentait des blessures possiblement causées par des gestes violents.

Une perquisition avait donc eu lieu au domicile de l'accusé dans l'arrondissement Bromptonville en fin d'après-midi, jeudi. En soirée, plusieurs témoins avaient été interrogés par les policiers de l'escouade des enquêtes criminelles du Service de police de Sherbrooke, dont des membres de la famille du jeune père, qui n'était pas connu des services policiers.

Tout indique que la mère du poupon n'a rien eu à voir avec le tragique événement.

L'affaire sera de retour en cour au mois d'avril.