L'adolescent de 14 ans retrouvé au fond de la piscine Père-Marquette, dans Rosemont, jeudi dernier lors d'une sortie scolaire, est décédé ce matin dans un centre hospitalier montréalais, a pu confirmer La Presse.

Il s'appelait Blessing Moukoko.

« Le décès est sous investigation par le coroner, Dr Louis Normandin », a indiqué dans un courriel Chloé Bernier, en charge des communications du Bureau du coroner. « Son investigation ne fait que débuter et vise à éclaircir les causes probables et les circonstances du décès. »

« C'est dur, car on avait espoir. Il était fort et solide », a confié un oncle, mercredi matin, alors que la famille était en direction de l'hôpital. 

L'arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie, propriétaire de la piscine, a dit attendre avec impatience d'obtenir des éclaircissements sur les circonstances de cette tragédie.

« Je comprends que la famille et les citoyens aient de nombreuses questions et souhaitent que la lumière soit faite sur les circonstances de cet événement tragique », a affirmé le maire d'arrondissement François Croteau par voie de communiqué.

« Aujourd'hui, tout l'arrondissement est en deuil et est ébranlé par ce drame humain. »

Jeudi dernier en matinée, Blessing Moukoko est tombé dans la piscine du quartier Rosemont. On ignore combien de temps il est resté sous l'eau avant que les élèves du groupe suivant le sien le remarquent. Il était dans le coma depuis, sa famille à son chevet.

Entre les murs de l'École secondaire Père-Marquette, les journées sont difficiles depuis le drame. L'équipe de soutien qui a été déployée par la Commission scolaire de Montréal (CSDM) est toujours sur place, disponible pour les élèves comme pour les enseignants.

Le Service de police de la Ville de Montréal s'est rendu sur place et a fait un rapport d'événement. Mais aucune enquête n'est en cours, puisque l'accident n'est pas considéré comme criminel.

Un inspecteur de la Régie du bâtiment se rendra sur place aujourd'hui pour vérifier la conformité des lieux où se trouve la piscine du centre Père-Marquette. « La Régie ne fait pas d'enquête, nous vérifions si la réglementation est respectée, précise Sylvain Lamothe, porte-parole de la Régie. Par exemple, dans le cas d'un lieu de baignade, on va voir si les équipements nécessaires sont présents, si le surveillant a la qualification requise, etc. Et si les éléments sont non conformes, on va émettre un avis. »