Un marin des Forces canadiennes fait face à des accusations d'agression sexuelle pour des gestes qu'il aurait commis sur un collègue à bord d'un navire de guerre lors d'un exercice militaire en Espagne.

Le matelot-chef Daniel Cooper, d'Halifax, fait face à deux chefs d'accusation en vertu de la Loi sur la défense, soit d'agression sexuelle ainsi que de mauvais traitement sur un subalterne.

Le matelot-chef Cooper et sa victime étaient tous deux membres de l'équipage du navire NCSM Athabaskan lors des faits allégués. Les événements se seraient produits le 10 novembre 2015 alors que le destroyer était accosté à Rota, en Espagne, dans le cadre d'un exercice de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN).

L'homme disant avoir été abusé par le matolet-chef Cooper avait porté plainte le jour même après les événements allégués, ce qui a mené au déclenchement d'une enquête par la police militaire. C'est ainsi seulement dix mois plus tard que des accusations ont été déposées.

« Le dépôt de ces accusations reflète notre engagement continu d'appuyer les victimes et de contribuer à prévenir les cas d'inconduite sexuelle dans les Forces armées canadiennes », a indiqué par communiqué le lieutenant-colonel Francis Bolduc, commandant du Service national des enquêtes des Forces canadiennes. Mise au ban pour sa gestion des inconduites sexuelles au cours des dernières années, l'armée dit avoir depuis resserré sa vigilance et fait de ce dossier une priorité.