Un hélicoptère et des embarcations de la Sûreté du Québec continuaient, jeudi, de ratisser les abords de la rivière Moisie, près de Sept-Îles, sur la Côte-Nord, dans l'espoir de retrouver un touriste français porté disparu mardi, mais dont personne n'a eu de nouvelles depuis 22 jours.

L'homme d'une cinquantaine d'années avait donné signe de vie le 22 juin dernier à ses proches, en France, alors qu'il s'apprêtait à partir seul en canot pour faire la descente de la rivière Moisie.

Son trajet devait le mener d'Oreway, une petite communauté autochtone située à 300 kilomètres dans les terres entre Sept-Îles et Schefferville, à l'embouchure de la Moisie sur le fleuve Saint-Laurent.

L'homme devait rentrer en France mardi et, constatant son absence, c'est à ce moment que sa disparition a été signalée aux autorités canadiennes.

Des recherches entreprises aussitôt ont éventuellement permis de retrouver un canot à environ un kilomètre en amont du «pont des 12 milles» du chemin de fer de la QNS&L (Quebec North Shore and Labrador), soit une vingtaine de kilomètres à l'intérieur des terres.

Malheureusement, on n'a toujours aucun signe du voyageur.

Selon la Sûreté du Québec, les pluies récentes ont gonflé la rivière, la rendant houleuse et plus difficile à naviguer.

Le chemin de fer de la QNS&L - une filiale de la minière IOC - est utilisé non seulement pour le transport de minerai et de marchandises entre Schefferville et Sept-Îles, mais aussi comme train de passagers par la compagnie Transport ferroviaire Tshiuetin, propriété des communautés autochtones innues et naskapies locales.