Le corps policier d'Opitciwan, en Mauricie, souhaite obtenir un financement adéquat qui tienne compte des particularités de cette communauté autochtone.

Lors des derniers jours de novembre, les policiers ont dû faire face à de nombreuses situations de violence ayant comme toile de fond la consommation de substances illégales.

Les criminels y sont particulièrement actifs en fin de mois auprès de certains membres de la communauté qui sont prestataires d'aide sociale.

Selon la police autochtone, des vendeurs de drogues viennent y cibler des personnes vulnérables dont plusieurs finissent par s'intoxiquer et développent des comportements répréhensibles. Il en résulte des situations avec blessés, des voies de fait et des méfaits.

Or, les conditions de travail sont difficiles pour les membres de ce corps policier dont les effectifs ont été réduits, faute d'un financement suffisant.

Le directeur du poste de police, Bryan Chachai, compte sensibiliser à ce sujet le sous-ministre de la Sécurité publique du Québec, Martin Prud'homme, qui est attendu mercredi au bureau du Conseil des Atikamekw d'Opitciwan. Il réclame un million de dollars de plus dans son budget afin d'augmenter le nombre d'employés du corps de police.

Il fait valoir que cette communauté de 2800 habitants n'arrive pas à atteindre ses objectifs de sécurité publique.

On compte actuellement 23 policiers sur le territoire alors qu'il y en avait 33 avant les récentes mises à pied.