L'homme qui a été reconnu coupable d'avoir proféré des menaces de mort contre Jean Charest a épuisé tous ses recours juridiques.

La Cour suprême a annoncé jeudi matin qu'elle n'entendrait pas l'appel de Robert Mitchell.

En décembre 2011, l'homme de Richelieu, qui se défendait sans avocat, a été reconnu coupable d'avoir proféré des menaces de mort contre M. Charest, alors premier ministre du Québec.

On lui reprochait d'avoir affiché sur sa page du réseau social Facebook un message où il annonçait qu'il se ferait justice lui-même et où il qualifiait M. Charest de «tyran en chef».

Il avait été détenu cinq mois avant son procès. À l'issue de ce procès, il a été contraint à une période de trois ans de probation. Dès sa première comparution devant les tribunaux, il a multiplié les requêtes, prétextant que son procès se déroulait dans le mauvais district.