Trois adolescents soupçonnés d'avoir élaboré un plan afin de perpétrer une fusillade dans leur école secondaire ont comparu jeudi après-midi à la Chambre de la jeunesse du Palais de justice de Québec pour y être accusés de complot pour meurtre.

Les trois adolescents, deux garçons de 14 et 15 ans et une fille de 16 ans, ont plaidé non coupable. La Couronne s'est opposée à leur remise en liberté. Les accusés reviendront devant le tribunal lundi, pour leur enquête sur remise en liberté.

Le trio avait été arrêté mercredi par le Service de police de la ville de Québec (SPVQ) après que la direction de l'école secondaire Le Sommet, à Québec, eut fait appel aux autorités.

Selon la porte-parole du SPVQ, Catherine Viel, les trois jeunes avaient imaginé et partagé sur Facebook «un plan très clair visant à causer la mort de plusieurs personnes à l'école».

Ces menaces visaient davantage les gens de la direction que les enseignants et les élèves de l'école Le Sommet.

Après avoir interrogé les trois jeunes et pris connaissance du contenu qu'ils avaient rendu public sur Facebook, les autorités ont jugé nécessaire de faire une dénonciation aussi sérieuse.

Leurs casiers ont été fouillés, mais aucune arme à feu n'a été retrouvée. Le SPVQ ignore si les jeunes auraient pu avoir accès à des armes. Mais chose certaine, le recours à des fusils faisait partie du plan.

L'agente Viel a précisé que les jeunes parlaient spécifiquement d'armes à feu et d'explosifs.