Les policiers du Service de police de l'agglomération de Longueuil (SPAL) sont retournés mercredi faire des recherches près de la piste cyclable du Vieux-Longueuil où Jenique Dalcourt a été assassinée le 21 octobre.

« Les enquêteurs ont justifié de devoir retourner sur les lieux. Ils n'ont pas divulgué la raison qui les a amenés à le faire », a déclaré Ghyslain Vallières, relationniste au SPAL.

Les policiers sont restés sur le terrain pendant « quelques heures », a-t-il ajouté. « Ça s'est passé entre les périodes de pointe du matin et de l'après-midi et ça s'est terminé à 15 h », a affirmé le relationniste.

Le 27 octobre, le principal suspect du meurtre présumé de Jenique Dalcourt, un homme de 26 ans, a été relâché sans accusations. La même journée, le SPAL a indiqué poursuivre son enquête et attendre des « résultats d'analyses d'expertises judiciaires », sans préciser la nature de celles-ci.

Le lendemain, La Presse a révélé qu'une agression sexuelle expliquerait le meurtre de Jenique Dalcourt. L'agresseur aurait suivi la femme de 23 ans durant un certain temps avant de passer à l'acte. Tout porte à croire que Jenique Dalcourt, qui rentrait du travail au moment de l'agression, ne connaissait pas son assassin.