Aucune accusation ne sera portée contre le boxeur Jean Pascal ou quiconque ayant participé à une fête chez lui plus tôt cette année.

Le Directeur des poursuites criminelles et pénales vient de rendre sa décision dans ce dossier médiatisé au terme d'une enquête policière sur un crime à caractère sexuel.

«Aucune accusation ne sera portée relativement à l'événement survenu le 26 janvier 2014 à Lorraine à la suite de l'enquête de la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville», a indiqué le porte-parole du DPCP, Jean-Pascal Boucher.

Le DPCP en est venu à cette conclusion après avoir étudié le dossier d'enquête qui lui a été remis par la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville.

Jean Pascal était considéré comme un «témoin important» dans une enquête sur un crime à caractère sexuel, au même titre que «les autres personnes qui étaient présentes à sa résidence lors de la fête», avait indiqué la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville à l'époque.

Une femme de 25 ans avait allégué avoir été victime d'une agression sexuelle lors d'une fête qui s'est déroulée à la résidence de Pascal à Lorraine, dans la couronne nord, fin janvier. La jeune femme avait été hospitalisée au lendemain de la fête et elle avait alors rencontré des enquêteurs au sujet d'une possible agression.

Le boxeur québécois avait quitté le pays au lendemain de cette fête afin d'assister à la cérémonie des Grammy, en Californie. Lorsqu'il a été informé de cette histoire, il a communiqué le soir même avec les enquêteurs.

Joint par La Presse, le boxeur a refusé de commenter le dénouement de l'affaire. «Je viens de recevoir un appel très important. Aujourd'hui est une des plus belle journée de ma vie», a-t-il écrit sur Twitter. À l'époque, il s'était contenté de dire que toute cette affaire était «de la bullshit».

- Avec Gabriel Béland