Contre toute attente, la police de Montréal a arrêté un individu relativement à la vague de faux appels à la bombe qui ont affecté les chantiers du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) et de l'Hôpital Sainte-Justine au début de l'été.

Le suspect, Edison Saintil, a été arrêté mardi dans le quartier Chomedey à Laval par les enquêteurs de la région ouest de la police de Montréal qui, nous a-t-on dit, ont fait preuve d'un flair peu commun pour retracer le suspect.

Saintil est connu des policiers et aurait des liens avec les gangs de rue. Il a quelques antécédents en matière de stupéfiants, mais n'a jamais été condamné à de longues sentences. Il a été accusé de méfaits publics et de faux appels mercredi au Palais de justice de Montréal. Un individu qui l'accompagnait, et qui avait sur lui des méthamphétamines, a également été arrêté et sera accusé de possession de stupéfiants. L'enquête se poursuit et d'autres arrestations pourraient suivre.

Pas moins de 18 faux appels à la bombe ont été faits au CUSM et à l'Hôpital Sainte-Justine entre mai et août derniers, selon un décompte de la police. On ignore cependant les motivations de l'auteur de ces appels à la bombe qui ont forcé, à plusieurs reprises, l'évacuation des 1800 travailleurs de la construction du chantier du CUSM. Chaque fois, la police a dû dépêcher de nombreux patrouilleurs sur les lieux pour effectuer des recherches qui ne se sont pas avérées.