Un ancien sous-ministre de l'éducation en Ontario, qui se trouvait également dans l'équipe de transition de la première ministre Kathleen Wynne, a été accusé lundi de crimes liés à la pornographie juvénile.

Benjamin Levin, âgé de 61 ans et originaire de Toronto, est sous le coup de cinq accusations, y compris deux accusations de distribution de pornographie juvénile et d'une accusation de production d'un tel contenu.

Benjamin Levin, actuellement professeur à l'Université de Toronto, a été arrêté lundi après que la police eut effectué une perquisition à son domicile à la suite d'une enquête sur l'exploitation d'enfants par Internet.

Il est également accusé d'avoir conseillé à une autre personne de commettre un acte criminel et d'arrangement pour perpétrer une infraction d'ordre sexuel à l'égard d'un tiers âgé de moins de 16 ans.

L'homme s'est présenté lundi devant un tribunal de Toronto, et doit demeurer en cellule jusqu'au 10 juillet, alors qu'il présentera une demande de libération sous caution.

Son avocat a annoncé que l'homme «se défendrait contre ces accusations».

Gerald Chan a ajouté que son client «tenait bien le coup», et avait l'appui entier de sa famille.

La dernière rencontre de l'équipe de transition de Mme Wynne date du 12 juin, lorsque cette dernière en a remercié les membres pour le travail accompli.

Benjamin Levin a également été sous-ministre de l'Éducation de la fin 2004 au début 2007, sous Dalton McGuinty.

La ministre actuelle de l'Éducation, Liz Sandals, a mentionné que Benjamin Levin avait été récemment impliqué auprès de son ministère dans le cadre de projets de recherche et de discours en tant que professeur. Ces travaux ont été suspendus en attendant les résultats de l'enquête.

Selon Wendy Drummond, de la police de Toronto, l'enquête ayant résulté en l'arrestation de l'ancien sous-ministre était en cours «depuis au moins quelques mois» avant la perquisition au domicile de l'accusé.

La police n'a pas indiqué s'il pourrait y avoir davantage de victimes alléguées.

Les autorités torontoises ont reçu de l'aide de la police de London, ainsi que du département des Affaires intérieures de la Nouvelle-Zélande.