Les familles de personnes qui ont perdu la vie à la suite d'interactions avec la police critiquent le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) pour son manque de transparence.

Plusieurs familles ont raconté à La Presse canadienne avoir eu de la difficulté à obtenir des informations sur la mort de leur proche de la part de l'organisme qui enquête sur les blessures et décès impliquant un membre des forces policières.

Plus tôt cette semaine, les avocats de la famille d'un Montréalais mort lors d'une intervention policière en juin dernier ont déposé une poursuite contre la Ville en lien avec le décès, en plus de rendre publique une vidéo de l'incident.

L'avocat Alain Arsenault a indiqué que la famille de Pierre Coriolan avait décidé de partager la vidéo parce qu'elle n'avait pas obtenu de détails sur les circonstances ayant entouré sa mort.

Un porte-parole du BEI a déclaré par écrit qu'il comprenait la frustration des familles et que l'organisation tentait de les garder informées chaque fois que c'est possible.

Mais Martin Bonin-Charron souligne que plusieurs éléments d'enquête doivent demeurer confidentiels pour des raisons juridiques.