La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse a congédié son employé qui a admis avoir agressé sexuellement une enfant de 5 ans.

La Presse révélait vendredi que la Cour a accordé une absolution inconditionnelle à cet homme en juin dernier. Il a alors reconnu devant le juge avoir incité une mineure à des contacts sexuels il y a 30 ans.

Au cours de sa carrière, l'homme a travaillé auprès des jeunes dans un centre pour adolescents, puis dans un centre jeunesse, avant d'être embauché par la Commission. L'homme était médiateur en matière de discrimination depuis huit ans. Il n'avait donc pas un poste dans le secteur jeunesse au cours de cette période. Il avait été enquêteur dans le passé.

L'homme travaillait à la Commission au moment du procès, en juin, mais il « n'occupait plus ses fonctions depuis février 2016 ».

« Dès que la Commission a su qu'il a plaidé coupable », l'été dernier, « elle a pris les mesures qui s'imposent », a ajouté l'organisme par courriel, vendredi. L'employé a été congédié deux mois plus tard, soit le 30 août.

Dans le reportage de La Presse de vendredi, la Commission se contentait de dire que l'homme n'est plus à son emploi et refusait d'expliquer les motifs de son départ.

Rappelons que c'est pour qu'il continue de s'occuper de ses propres enfants, dont il a la garde légale, que l'homme a obtenu une absolution inconditionnelle de la Cour. Nous ne nommons pas l'agresseur afin de protéger l'identité de sa victime.