Après « l'échec » de la négociation prolongée, les avocats et notaires à l'emploi du gouvernement concluent maintenant à « l'absence d'avancée » durant la médiation obligatoire qui était ensuite prévue à la loi spéciale qui avait forcé leur retour au travail.

Les Avocats et notaires de l'État québécois s'étaient vu imposer une loi spéciale forçant leur retour au travail, le 28 février dernier, après un débrayage qui avait commencé le 24 octobre. Cette loi prévoyait d'abord une prolongation de la négociation avec le Conseil du trésor, suivie d'une médiation obligatoire.

Au cours d'une entrevue avec La Presse canadienne mardi, le président du syndicat, Me Jean Denis, a conclu à une « absence de progrès » durant cette médiation qui achève, lui qui avait aussi fait un « constat d'échec », en avril dernier, pour la négociation prolongée.

LANEQ a rencontré le médiateur une dernière fois, mercredi dernier, a rapporté Me Denis. Il attend le rapport le 3 juillet, mais nourrit peu d'espoir, compte tenu du mandat restreint qui avait été donné au médiateur.

La grève a en plus coûté très cher aux syndiqués, qui doivent maintenant rembourser un emprunt de 8 millions. Les troupes sont moroses, a relaté Me Denis.