La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a indiqué jeudi qu'elle rouvrira des dossiers de plaintes pour agressions sexuelles qui avaient été jugées sans fondement en 2016.

La police fédérale veut ainsi se conformer à ses nouvelles politiques et procédures en matière de plaintes pour agressions sexuelles. La GRC fera aussi l'examen «d'un échantillon de dossiers antérieurs» afin de s'assurer qu'ils ont été traités avec toute l'attention requise.

Le quotidien The Globe and Mail soutenait récemment qu'il avait mis au jour de graves lacunes dans la façon dont des policiers de la GRC traitent les plaintes pour agressions sexuelles.

Dans un communiqué publié jeudi, la GRC réplique qu'il «peut être ardu et complexe pour les enquêteurs de déterminer les circonstances précises entourant une allégation d'agression, et de recueillir et préserver la preuve».

La police fédérale explique qu'elle a récemment revu «ses politiques, ses procédures et ses programmes de formation» pour s'assurer d'appliquer «les pratiques policières les plus efficaces qui soient».

La GRC rappelle qu'elle a actualisé sa politique nationale sur les infractions sexuelles, qui «comporte des critères supplémentaires pour aider à bien classer une enquête».

«Si l'examen entrepris révélait des lacunes dans la manière actuelle d'enquêter sur des agressions sexuelles, la GRC étendra son examen à plus de dossiers et verra s'il lui faut faire une nouvelle mise à jour de sa politique ou de sa formation», précise-t-on.