Les constables spéciaux des palais de justice du Québec ont rangé leur uniforme de fonction, hier, pour enfiler celui de la protestation : jean ou pantalon multicolore, t-shirt avec étoile de shérif et casquette.

Le mot d'ordre a été lancé pour un temps indéfini aux 350 constables du Québec, en guise de protestation devant la lenteur des négociations pour le renouvellement de leur convention collective, échue depuis le 31 mars 2015.

Les principales revendications ont trait à un rattrapage salarial, à un mécanisme pour compenser le fait que les constables n'ont pas le droit de grève et à la sécurité dans les palais de justice, selon Franck Perales, président du syndicat des constables spéciaux.

Ce moyen de pression, déjà utilisé, avait été suspendu il y a quelques mois, pour montrer leur « bonne foi », a fait valoir M. Perales. Mais la dernière séance de négociation a duré 15 minutes et n'a rien donné, a-t-il ajouté.