Les 1100 avocats et notaires du gouvernement du Québec sont entrés en grève ce matin, afin de réclamer un nouveau mode de négociation de leur convention collective.

Des syndiqués manifestaient devant les palais de justice de Québec et de Montréal, ce matin.

Paradoxalement, « on cherche à avoir un régime différent, un régime de négociation qui n'implique pas le droit de grève », a indiqué François Desroches-Lapointe, porte-parole de LANEQ (Les avocats et les notaires de L'État québécois). « On considère qu'on est un groupe qui a des fonctions particulières qui se concilient très mal avec l'exercice du droit de grève. Donc, on cherche à obtenir un mode de négociation qui est moins conflictuel. »

LANEQ propose qu'un comité indépendant soit chargé de cette tâche. 

Le Tribunal administratif du travail (TAT) a rendu dimanche une décision qualifiant de services essentiels toutes les causes présentement devant les tribunaux.

Selon M. Desroches-Lapointe, cette décision prouve l'incompatibilité du droit de grève avec les fonctions des avocats de l'État.

Les procureurs de la Couronne ne sont pas touchés par ce mouvement de débrayage.