(Montréal) Une grand-mère et sa petite-fille de 22 ans ont été assassinées lors d’un double meurtre survenu dans le sud-ouest de Montréal, dans la nuit de mercredi à jeudi. Des douilles d’arme à feu ont été trouvées sur les lieux.

Deux femmes ont été retrouvées dans un immeuble multilogement situé rue Mullins dans le sud-ouest de Montréal dans la nuit de mercredi à jeudi. Toutes deux étaient blessées par balle, indique Marianne Allaire-Morin, relationniste pour le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Les appels au 911 ont été faits vers 2 h 40 du matin.

Le décès d’une première victime, une femme âgée de 73 ans, a été constaté sur les lieux. Une jeune femme de 22 ans a aussi été transportée à l’hôpital dans un état critique. Elle a finalement succombé à ses blessures, a-t-on annoncé en fin de matinée jeudi.

Selon nos informations, il s’agit de Huguette Maranda Racette et de sa petite-fille, Jade Racette Beaulieu.

PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK

Selon nos informations, l’une des victimes est Jade Racette Beaulieu, âgée de 22 ans.

Un périmètre de sécurité a été installé rue Mullins, petite rue résidentielle du quartier de Pointe-Saint-Charles, bordée d’immeubles d’un côté, et du parc Saint-Gabriel de l’autre. La rue a été fermée à la circulation entre Charlevoix et d’Hibernia en raison de l’enquête.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Des techniciens en identité judiciaire se sont rendus sur les lieux du crime, jeudi.

Des enquêteurs et techniciens en identité judiciaire se sont rendus sur les lieux. La scène du crime sera analysée, le voisinage sera ratissé et il y aura une recherche de caméras pour tenter de mieux comprendre le drame, indique l’agente Allaire-Morin.

Pour l’instant, aucun suspect n’a été identifié, ajoute-t-elle. « Toutes les hypothèses sont présentement sur la table. »

Secteur mouvementé

Un voisin d’un immeuble contigu, Philippe-Paul Renaud, a entendu trois coups de feu au milieu de la nuit. Il côtoyait les victimes. « Je me demande ce qui a pu se passer, se questionne-t-il, parce que c’est du monde tranquille. »

M. Renaud affirme toutefois que le secteur ne l’est pas autant. « Le soir, on entend souvent des coups de feu, des chars spinner, la police vient souvent », ajoute-t-il.

Une autre résidante de la rue Mullins, Christine-Elizabeth Laprade, a aussi confirmé à La Presse que le secteur est parfois mouvementé. Elle ne se sent toutefois pas inquiète, précise-t-elle.

À l’angle des rues Mullins et Charlevoix, deux employées du Salon Purlux sont inquiètes. « On a des clientes qui viennent ici depuis longtemps, souligne l’une d’elles, Emilie Joly. Et on a des filles qui partent tard le soir. Hier, par exemple, on a une de nos esthéticiennes qui a quitté [le salon] à 23 h. »

Il s’agit des 37e et 38homicides à survenir sur le territoire du SPVM en 2022.

Avec La Presse Canadienne