Pour une deuxième semaine consécutive, les enquêteurs de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) démantèlent des laboratoires clandestins de production de drogues depuis mercredi matin, cette fois-ci à Montréal.

La Division C (Québec) de la GRC annonce que tard mardi soir, les enquêteurs de l’Unité mixte de lutte au crime organisé (UMÉCO) ont fait irruption dans un premier laboratoire de fabrication de comprimés de drogue de synthèse aménagé dans un logement de la rue Vianney, dans le quartier Saint-Michel.

Cette première perquisition a amené les policiers à se rendre dans un second laboratoire, établi dans un appartement du boulevard Laurentien, dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, et dans deux autres résidences, sur les rues Saint-Denis et J.-J.-Gagné, tôt mercredi matin.

« Lorsque les enquêteurs se sont présentés dans le laboratoire du boulevard Laurentien, ils se sont rendu compte qu’il s’agissait d’un laboratoire actif. Ils ont trouvé beaucoup de produits chimiques et un équipement très sophistiqué. Ils ont évalué que le laboratoire avait une grande capacité de production », décrit le caporal Charles Poirier, porte-parole de la Division C à Montréal.

Deux véhicules ont aussi été perquisitionnés.

Deux individus ont été arrêtés. Ils sont actuellement interrogés par les policiers et pourraient ultérieurement faire face à des accusations de production et de trafic de drogue.

On ignore si ces laboratoires sont reliés à une organisation criminelle.

Les perquisitions de mardi soir et de mercredi matin n’ont rien à voir avec le démantèlement d’un autre laboratoire clandestin par la GRC, la semaine dernière à Saint-Jérôme.

L’enquête a débuté en janvier dernier, à la suite d’informations provenant de l’Agence des services frontaliers du Canada.

Un poste de commandement de la GRC a été dépêché sur le boulevard Laurentien où le démantèlement du laboratoire pourrait prendre plus de 24 heures.

La GRC se fait rassurante et affirme qu’il n’y aurait aucun danger pour la population.

Les membres du groupe tactique d’intervention (GTI) de la GRC ont participé aux frappes au cours desquelles les deux suspects n’auraient offert aucune résistance.

D’autres perquisitions pourraient être effectuées dans le cadre de cette enquête.

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