Alors qu’ils agissaient comme famille d’accueil, entre la fin des années 1960 et le milieu des années 1980, un couple montréalais et une personne mineure au moment des faits auraient commis des agressions sexuelles sur leurs pensionnaires.

Des accusations ont été déposées contre Yvon Guernon, 84 ans, sa conjointe Lilianne Liboiron, 83 ans, ainsi qu’une personne qui était mineure au moment des faits, à la suite d’une plainte déposée par une victime, qui avait été placée dans cette famille en 1980.

  • Lilianne Liboiron

    PHOTO FOURNIE PAR LE SPVM

    Lilianne Liboiron

  • Yvon Guernon

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    Yvon Guernon

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« Les agressions sexuelles ont commencé dès son arrivée. Elle a subi des gestes à caractère sexuel de la part des trois coaccusés pendant plusieurs années, jusqu’à ce qu’elle quitte cette famille d’accueil », indique un communiqué diffusé lundi par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

D’autres victimes

Le SPVM cherche maintenant à identifier d’autres victimes potentielles du trio. « D’autres enfants y ayant été hébergés au fil des ans, les enquêteurs ont des raisons de croire qu’il pourrait y avoir d’autres victimes », souligne le corps policier.

Le 23 décembre dernier, le couple Guernon-Liboiron a comparu au palais de justice de Montréal pour répondre à différents chefs d’accusation, dont acte de grossière indécence, agression sexuelle et contact sexuel. Ils reviendront devant la cour le 14 février prochain. La personne qui était mineure au moment des faits devra comparaître devant la Chambre de la jeunesse de la Cour du Québec prochainement.

Yvon Guernon avait déjà été reconnu coupable, en 1992, d’attentats à la pudeur commis en 1966 contre des mineures qui étaient hébergées dans sa famille d’accueil. Il avait écopé d’une peine d’emprisonnement d’un an.

« Quiconque aurait été victime ou témoin d’actes répréhensibles de nature sexuelle commis par les coaccusés est invité à se rendre à son poste de quartier ou à communiquer directement avec les enquêteurs de la Section des agressions sexuelles au 514 280-8502 », demande le SPVM.