(Montréal) L’ex-politicien André Boisclair, accusé d’agression sexuelle, subira son enquête préliminaire le 30 septembre prochain.

Le plaignant témoignera à cette étape des procédures criminelles.

Deux chefs d’accusation ont été portés contre M. Boisclair, soit agression sexuelle avec la participation d’une autre personne et agression sexuelle armée, pour des évènements remontant à janvier 2014. L’ex-chef du Parti québécois a plaidé non coupable.

L’accusé ne contestera pas sa citation à procès, a déclaré son avocat, le criminaliste bien connu, Me Michel Massicotte, dans une salle de Cour du palais de justice de Montréal, vendredi matin.

Ainsi, l’étape de l’enquête préliminaire sera plutôt exploratoire, afin de déterminer la force de la preuve que la Couronne détient contre lui.

En plus du témoignage du plaignant, la vidéo de sa déclaration aux policiers sera aussi visionnée, a indiqué le procureur de la Couronne, Me Luc Pagé, à la juge Linda Despots de la Cour du Québec.

L’accusé de 55 ans n’était pas présent à la cour vendredi matin. Sa présence n’étant pas requise, il était représenté par son avocat.

Il est passible d’une peine de prison de 14 ans.

André Boisclair est aussi accusé d’agression sexuelle dans une autre affaire, cette fois en lien avec des évènements qui se seraient produits en novembre 2015 et impliquant un plaignant différent.

Ce dossier reviendra aussi devant le juge le 30 septembre, en même temps que l’enquête préliminaire.

Des ordonnances de non-publication interdisent d’identifier les victimes présumées dans les deux cas.