Le bébé de 2 mois qui a fait l’objet d’une alerte AMBER a été retrouvé « sain et sauf » mercredi, a annoncé la Sûreté du Québec, confirmant du même coup qu’une « dispute familiale » survenue plus tôt dans la journée dans un ménage de Waterloo était à l’origine de l’affaire.

C’est en matinée, vers 11 h, que le corps policier rapporte avoir été appelé à intervenir « à la suite d’une dispute familiale dans une résidence de Waterloo ». « Plus tard, l’homme qui était recherché a quitté la résidence avec son poupon de 2 mois, donnant ainsi lieu à l’alerte », a relaté le sergent Stéphane Tremblay.

Selon nos informations, il y aurait en effet eu une dispute au cours de laquelle il pourrait y avoir eu de la violence physique. L’homme serait parti avec l’enfant peu après, chez un membre de sa famille à Shefford, où il a été arrêté. La Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) serait d’ailleurs impliquée. L’enfant a été retrouvé sain et sauf dans cette résidence, située à quelques kilomètres de Waterloo, en Montérégie.

L’homme dans la vingtaine, qui est soupçonné d’avoir enlevé l’enfant, pourrait faire face à des accusations formelles, mais rencontrera d’abord des enquêteurs de la Sûreté du Québec, mercredi soir.

Rappelons que la voiture recherchée était une Honda Civic de l’année 2015 et de couleur noire. Toute personne apercevant ce véhicule était priée de composer le 911 immédiatement. Comme le veut le protocole, une alerte d’urgence a été diffusée sur les téléphones mobiles des Québécois, en milieu d’après-midi. On y précisait que l’enfant avait été enlevé aux alentours de 11 h.

Dans la foulée du déclenchement de l’alerte, des dizaines d’internautes imploraient déjà l’homme de « ramener le bébé en santé ». « On ne veut pas une autre vie perdue », a supplié l’un d’eux, sous une publication publique du jeune homme.

L’enquête se poursuit dans cette affaire. D’autres témoins et proches du suspect pourraient notamment être rencontrés par les enquêteurs.

Pour que la Sûreté du Québec déclenche une alerte AMBER, certaines conditions doivent être respectées. Il faut qu’elle ait des « motifs raisonnables » de croire qu’un enfant a été victime d’un enlèvement et qu’il pourrait être victime de lésions corporelles. Il faut aussi qu’elle dispose d’assez d’éléments descriptifs sur l’enfant, le suspect ou le moyen de transport utilisé par celui-ci.