L’homme arrêté pour l’agression et le désarmement du policier Sanjay Vig, Ali Ngarukiye, devra subir son enquête sur sa remise en liberté à la fin du mois de juillet prochain.

Présent jeudi par visioconférence au palais de justice de Montréal, le jeune homme de 21 ans a appris que son enquête sur sa mise en liberté provisoire se déroulerait les 21, 22 et 23 juillet prochains.

À la sortie de la salle d’audience, son avocate, MElfriede Duclervil, a expliqué qu’il n’y avait malheureusement pas de date plus rapprochée pour procéder. À propos de son client, elle a précisé que « c’est la première fois qu’il fait face au système judiciaire de cette façon-là, c’est-à-dire de rester détenu pour une si longue période ». « Il trouve ça difficile », a-t-elle ajouté.

Le suspect était connu des autorités policières ontariennes, notamment pour fraude.

Les parties prévoient trois jours d’audience « parce qu’il y a de nombreux témoins et que la poursuite nous dit qu’elle aura besoin d’au moins une journée pour faire sa preuve », a expliqué MDuclervil.

En ce qui concerne la preuve amassée contre son client, l’avocate d’Ali Ngarukiye a été claire. « La preuve est volumineuse. Il y a eu une longue enquête. »

Ngarukiye fait face à sept chefs d’accusation, notamment tentative de meurtre, voies de fait graves contre un policier et avoir désarmé un agent de la paix.

Rappelons que dans cette affaire, Mamadi III Fara Camara avait été arrêté par erreur et détenu pendant six jours. Lorsque les accusations ont été retirées par le ministère public, le service de police de la Ville de Montréal (SPVM) s’est excusé à l’homme de 31 ans.