Un homme a été accusé samedi d’avoir proféré des menaces de mort à l’animatrice Julie Snyder ainsi qu’à Guy A. Lepage sur les réseaux sociaux.

Les infractions se sont déroulées entre le 17 et le 19 février. L’accusé, Mathieu Miron, aurait fait parvenir des menaces de mort aux deux personnalités publiques par les réseaux sociaux. Il s’agit de l’animatrice Julie Snyder et de l’animateur de l’émission Tout le monde en parle, Guy A. Lepage. Ce dernier confirme qu’il a été visé par les menaces.

« Dans le cas qui me concerne, les policiers m’ont appelé et l’affaire était déjà prise en main, car une autre personne avait porté plainte. »

Entendre ou lire des propos menaçants à son égard est loin d’être une première, ajoute-t-il. « C’est toujours un peu inquiétant, mais malheureusement, j’ai reçu pire. »

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Julie Snyder

Soulagée, Julie Snyder a exprimé sa gratitude envers l’équipe du Service de police de Laval (SPL), qui avait d’abord enquêté sur le dossier au cours de la semaine dernière.

« L’équipe de La semaine des 4 Julie et moi sommes tout de même rassurés de la tournure des évènements et continuons de suivre la situation de près avec les procureurs et enquêteurs en charge du dossier », a expliqué l’animatrice dans une déclaration écrite transmise à La Presse.

Elle remercie également les policiers du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ainsi que les procureurs de la Couronne.

L’accusé demeure détenu

Miron fait face à six chefs d’accusation. Parmi ceux-ci, quatre sont liés à des menaces et deux, à du harcèlement criminel. Il a comparu samedi dernier et son dossier doit revenir à la cour ce vendredi.

Lors de la comparution de l’accusé, la poursuite s’est opposée à sa mise en liberté. Il demeure donc incarcéré jusqu’à ce que le tribunal tranche cette question lors de son enquête sur remise en liberté prévue le 26 février.

Audrey Roy-Cloutier, porte-parole du Directeur des poursuites criminelles et pénales, a confirmé à La Presse lundi après-midi la comparution en lien avec les menaces de mort. Elle n’a toutefois pas dévoilé l’identité des deux victimes pour des raisons de confidentialité.