Deux agents du Service de police de Sherbrooke (SPS) devront faire face aux tribunaux en lien avec des accusations de voies de fait simples. Les faits reprochés aux patrouilleurs seraient survenus pendant l’exercice de leurs fonctions. Une enquête a été ouverte.

« Nous avons reçu la confirmation du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) que des accusations de voies de fait simple sont portées contre ces policiers », a révélé le corps policier, dans un communiqué diffusé mercredi après-midi et signé par son directeur, Danny McConnell.

Il précise que la Section des normes professionnelles du SPS a déjà reçu le mandat d’enquêter sur cette affaire en particulier. L’investigation a porté « sur des allégations criminelles survenues lors d’une intervention policière », lit-on dans ladite déclaration.

La porte-parole du DPCP, Me Audrey Roy-Cloutier, a confirmé que les deux agents visés par les accusations sont Alexandre L. Côté et Vincent Rheault-Poirier. Ils sont tous deux âgés dans la fin de la vingtaine. 

Réaffectations nécessaires

Selon des informations récoltées par La Tribune, qui a d’abord rapporté la nouvelle mercredi, la plainte conjointe initiale proviendrait de deux autres confrères policiers. Elle concernerait précisément le comportement des deux agents pendant une intervention qui serait survenue le 17 mars dernier.

Le Service de police de Sherbrooke, de son côté, affirme qu’étant donné « la nature des accusations » portées contre les deux agents, ceux-ci ont pour le moment été réaffectés « à des tâches administratives ». Ils ne seront donc plus en fonction sur le terrain, jusqu’à nouvel ordre.

« La Ville de Sherbrooke et son Service de police n’émettront aucun autre commentaire ou entrevue jusqu’à la conclusion de ce dossier. [Ce dernier] est présentement devant les tribunaux », précise également M. McConnell.

Précisons qu’un retour en salle de Cour est prévu le 8 mars prochain, au palais de justice de Sherbrooke, pour la suite des procédures. « Ce sera probablement une date pour orientation, donc une date-relais à nouveau pour une prise de position, à savoir s'il y aura un procès notamment. Il n'y aura pas de preuves comme tel qui seront présentées », a toutefois prévenu Me Roy-Cloutier, du DPCP.