(Montréal) Une fusillade qui a éclaté jeudi soir dans le nord-est de Montréal a fait un mort et un blessé.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) rapporte qu’un appel a été lancé aux services d’urgence vers 19 h 15 pour signaler que des coups de feu venaient d’être entendus sur le boulevard des Roseraies.

À leur arrivée sur les lieux, les policiers ont localisé un homme âgé de 20 ans qui avait été atteint par balles au haut du corps dans son véhicule, sur Place Cointerel.

Il a été transporté dans un centre hospitalier dans un état de santé critique ; il a succombé à ses blessures pendant la nuit de vendredi.

Sur les lieux, les policiers ont trouvé des douilles au sol, ainsi que des impacts de balles sur la voiture. « J’ai entendu quatre coups, lance Enzo, qui habite juste en face de la scène. Aujourd’hui, je disais à ma femme que je voulais déménager du coin. On a eu ça et là, ma décision est prise. »

PHOTO PHILIPPE BOIVIN, COLLABORATION SPÉCIALE

Les policiers ont trouvé des douilles au sol sur les lieux du crime.

Yacine, un autre voisin, qui rentrait chez lui, affirme que la situation est « inquiétante ».

On cherche à savoir d’où ça vient. On sait que dans le secteur, plusieurs personnes se sont fait tirer dessus dernièrement.

Yacine, un voisin

La Ville de Montréal « devrait faire plus pour sécuriser les citoyens qui n’ont rien à voir avec ce genre d’actes », ajoute-t-il.

Un deuxième individu blessé, qui est âgé de 17 ans, a été localisé à proximité, sur le boulevard des Galeries-d’Anjou. L’adolescent avait lui aussi été atteint d’au moins un projectile d’arme à feu au haut du corps, mais il n’a subi que des blessures superficielles.

Il a été transporté à son tour dans un centre hospitalier, mais on ne craint pas pour sa vie. Le SPVM signale que l’adolescent, qui est connu des services policiers, collabore tout de même avec ses enquêteurs.

Les policiers de la section des crimes majeurs et des techniciens en identité judiciaire ont passé les lieux de la fusillade au peigne fin pour en établir les circonstances.

Vendredi matin, la police n’avait encore procédé à aucune arrestation.

Depuis le début de l’année 2021, ce sont maintenant 32 personnes qui ont été victimes de meurtre sur le territoire patrouillé par le SPVM.